Mon point de bascule – La Ferme de la Bascule
Bonjour vous :)
Je m’appelle Nathalie et je vais vous parler de ce qui m’a amené à La Ferme de la Bascule.
J’ai longtemps vécu à Genève. J’y ai élevé mes deux enfants et, depuis 2004, j’y ai développé mon activité de coaching. Mon cabinet était bien établi, ma vie riche, structurée et nourrissante.
Très tôt pourtant, j’ai senti que quelque chose m’appelait ailleurs. Je rêvais d’un rythme plus juste, plus harmonieux, plus proche de la nature. Moins dans la tête, davantage dans le corps.
À travers les cercles de tambours et le coaching en immersion, j’ai découvert une autre manière d’accompagner : plus lente, plus simple, plus habitée, plus vraie.
Travailler sur plusieurs jours, en pleine nature, permettait aux personnes de se déposer, de respirer, de ressentir et de réfléchir autrement. Les transformations y étaient profondes, durables, souvent inattendues.
Pendant des années, j’ai sillonné les routes, loué des lieux intimistes, comme suspendus hors du temps, pour proposer ces immersions et ces cercles de tambours.
À chaque fois, la même évidence revenait : la nature est une alliée puissante. Elle soutient, elle révèle, elle ramène à l’essentiel.
Peu à peu, un rêve s’est installé.
Un rêve immense. Presque irréaliste. Avoir un lieu à moi. Recevoir chez moi. Accueillir les personnes comme je le sens. Créer un espace de vie libre, simple, profondément humain.
Je savais que ce rêve existait en moi… sans savoir s’il serait réellement accessible.
Et puis, un jour, une amie m’a téléphoné.
Je l’avais visitée quelques mois plus tôt. Sa maison, sa ferme, son terrain m’avaient bouleversée. J’avais pensé, presque en souriant : quelle chance elle a de vivre ici… c’est exactement la maison de mes rêves.
Au téléphone, elle m’a dit simplement : « Si tu le souhaites, cette maison est pour toi. Je quitte le pays. »
Je savais où elle se situait. Je savais ce qu’elle représentait.
Mais je ne savais pas comment j’allais y arriver. Je vivais en Suisse. La ferme était en France. Je ne connaissais ni la région, ni ses réalités, ni ce que cela impliquait concrètement. À plus de cinquante ans, je savais que c’était maintenant.
Renoncer à ce rêve n’était pas une option.
Intérieurement, une conviction profonde s’imposait : c’était juste.
Pas dans l’inconscience, mais portée par l’élan d’un rêve qui, contre toute attente, devenait réel.
Je n’avais aucune idée de ce que cela signifiait au quotidien : changer de pays, vivre et prendre soin d’un hectare de terre.
Les plantes, les arbres, les saisons. L’entretien, les rénovations, les travaux. La fatigue. Les responsabilités.
Par moments, j’ai douté. J’ai eu peur. J’ai cru m’être trompée.
La vie m’a offert un paradoxe puissant : un sentiment de paradis… et parfois de chaos.
De la joie immense… et des vertiges profonds.
Et pourtant, chaque jour, il y avait aussi des miracles.
J’ai appris. Avec humilité. Avec respect. La nature impose son rythme, sa vérité, sa sagesse. Elle ne se maîtrise pas. Elle s’écoute.
La Ferme de la Bascule m’a transformée autant que je la transformais.
Sur ce chemin, j’ai rencontré l’homme qui partage aujourd’hui ma vie. Il vit et travaille en Valais et pourtant la Ferme de la Bascule fait partie de notre histoire commune, portée par un amour partagé pour ce lieu et pour ce qu’il permet.
Très vite, la ferme est devenue un lieu de passage et de vie. Des personnes venues se reposer en silence. Des couples en quête de retrouvailles. Des femmes et des hommes qui transmettent, accompagnent, guident.
Et celles et ceux qui viennent recevoir, apprendre ou vivre une expérience.
Des artistes, des créateurs, des voyageurs. Des familles en fête, des âmes solitaires, des chercheurs de sens. Des personnes en transition, en renaissance. Des amoureux de la terre, du vivant, du rythme des saisons.
Chacun est venu avec son histoire, ses ressources, ses fragilités, ses élans.
Nous avons été les témoins privilégiés de ces passages. Parfois accompagnants. Souvent simplement présents.
Offrir un espace sécurisant et inspirant. Un écrin de nature. Un feu. Une table. Une cuisine chaleureuse
Un lieu pour se poser, respirer, partager, créer, transmettre, apprendre. Pour se relier à la terre… et à soi-même.
Ici, il est possible de prendre un nouveau départ.
Doucement.
À son rythme.
Et parfois… de basculer ;)
Nathalie… et mon chéri Fabrice
« La Ferme de la Bascule m’a transformée autant que je la transformais. »
Si vous désirez en savoir plus sur moi et mon travail de coaching, je vous invite à consulter mon site nathalieborgnana.com.
Le début du projet en image (septembre 2022)
Mes premières impressions partagées (juin 2022)
